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Ex : accident de la route, accident trajet travail, erreur médicale…

La collision entre un scooter et une voiture peut entraîner de graves séquelles, particulièrement au conducteur du deux-roues. Un accident de la route impliquant au moins un véhicule terrestre à moteur fait intervenir la loi Badinter.

En effet, celle-ci s’applique aux victimes d’accident de la circulation. Elle leur permet d’obtenir la réparation intégrale de leur préjudice à condition de n’avoir commis aucune faute remettant en question leur droit à indemnisation.

Collision entre un scooter et une voiture : enjeux, chiffres et indemnisation

La circulation urbaine reste marquée par une forte vulnérabilité des conducteurs de deux-roues motorisés. Selon les statistiques officielles, environ 20 % des décès sur les routes circulent en moto ou scooter. En 2023, plus de 600 décès de conducteurs et passagers de deux-roues motorisés ont été enregistrés en France. De plus, des milliers de blessés sont recensés, dont une grande partie souffre de séquelles graves, voire d’un grand handicap.

Ces chiffres montrent que le risque est beaucoup plus élevé pour un conducteur de scooter que pour un automobiliste. En effet, le manque de protection physique augmente considérablement la gravité des blessures en cas de collision.

Séquelles et retentissement personnel, professionnel

En cas de collision entre scooter et voiture, des traumatismes sévères sont fréquents. Les lésions les plus observées concernent la tête, la colonne vertébrale (rachis) et les membres inférieurs. Dans de nombreux cas, une hospitalisation prolongée est nécessaire. Lorsqu’une incapacité permanente est constatée, celle-ci entraîne un lourd préjudice personnel, avec un retentissement professionnel et familial.

Les victimes doivent ainsi affronter non seulement la douleur physique mais aussi les conséquences financières. Des pertes de gains (PGPA, PGPF), des dépenses de santé (DSA, DSF) et des besoins en tierce personne quotidienne sont souvent constatés.

Indemnisation selon la loi Badinter

Lors d’une collision d’un scooter avec une voiture en faute, la loi Badinter de 1985 s’applique. Ce texte protège les victimes d’accidents de la circulation. Ainsi, l’indemnisation doit être intégrale pour le conducteur du scooter, sauf en cas de faute de sa part. Les passagers bénéficient d’une protection totale en tant qu’usagers vulnérables de la route. Ils obtiennent réparation quelles que soient les circonstances.

En pratique, l’assureur de la voiture doit indemniser la victime conducteur ou passager du scooter. Les préjudices indemnisés concernent aussi bien les dommages matériels que les dommages corporels. Cependant, le processus d’évaluation peut être long et complexe.

Garantie du conducteur en cas de collision entre un scooter et une voiture

En présence d’une faute par le conducteur du scooter ou de la voiture, seule la Garantie du conducteur peut permettre l’indemnisation du conducteur fautif. Cette option permet une indemnisation aux conditions du contrat. L’indemnisation contractuelle prévoit souvent un taux d’AIPP minimum, un plafond d’indemnisation et une exclusion de certains postes de préjudice.

Il est donc essentiel de comparer les différents contrats d’assurance. Le recours à la loi Badinter reste donc la meilleure solution pour obtenir une réparation complète lorsque c’est possible.

Expertise médicale et indemnisation du préjudice

L’évaluation des blessures repose sur une expertise médicale par le médecin expert d’assurance. L’examen aura pour but de déterminer la nature des séquelles, leur gravité et leur incidence sur la vie quotidienne et professionnelle.

Toutefois, cette expertise peut être défavorable à la victime si elle est unilatérale. Pour garantir l’équilibre, une expertise contradictoire est indispensable. Un médecin expert de recours défendra exclusivement les intérêts de la victime et permet une meilleure reconnaissance des préjudices.

Rôle de l’avocat en dommage corporel

Le processus d’indemnisation reste complexe. Les offres d’assurance sont souvent inférieures à ce que pourrait prétendre la victime. Dans ce contexte, l’intervention d’un avocat en dommage corporel est un atout majeur. Son rôle est de défendre les droits de la victime, de négocier avec les assureurs et, si nécessaire, de saisir le tribunal.

Suite à une collision d’un scooter avec une voiture, nous recommandons vivement de consulter un avocat en dommage corporel dès le début de la procédure en indemnisation. Rapidement, celui-ci pourra donner des indications sur la pertinence de son intervention et la plus-value qu’il pourra apporter.

Absence d’offre en cas d’accident de la circulation et Loi Badinter

L’absence d’offre en cas d’accident de la circulation est encadrée par La loi Badinter. Auparavant, l’assureur adresse à la victime un questionnaire Badinter dans les six mois à compter de la date de l’accident. L’assureur dispose de délais pour faire une offre d’indemnisation. Ainsi, l’article 12 de la loi Badinter (Article L.211-9 du code des […]

Expertise médicale par l’assurance suite à un accident et indemnisation du préjudice corporel

L’expertise médicale par l’assurance est l’étape nécessaire pour l’indemnisation du préjudice corporel. Suite à un accident de la route, moto, cycliste, piéton, passager, trottinette ou un accident de la vie, il y a possibilité d’une indemnisation. En cas de blessures voire de séquelles, l’indemnisation du préjudice nécessitera une expertise médicale de l’assurance. Celle-ci missionnera un […]