Le préjudice esthétique temporaire appartient aux postes de préjudices extra-patrimoniaux ainsi que définis dans la Nomenclature Dinthilhac.
Il fait l’objet d’une cotation lors de l’expertise médicale chez les victimes d’accidents corporels. Accident de la route, erreur médicale, aléa thérapeutique, infection nosocomiale, accident de la vie ou agression.
Préjudice esthétique temporaire définition
Le préjudice esthétique temporaire désigne les altérations physiques visibles qui disparaissent après un certain temps ou grâce à des traitements médicaux. Après un accident, ces altérations peuvent inclure des ecchymoses, des coupures, ou des gonflements.
La consolidation est cruciale pour évaluer ce préjudice. Elle marque le moment où l’état de la victime se stabilise. À partir de cette date, on peut juger si les altérations sont temporaires ou permanentes.
La Nomenclature Dintilhac sert de guide pour l’indemnisation des dommages corporels. Elle distingue entre préjudices temporaires et permanents. Pour le préjudice esthétique temporaire, les experts évaluent la durée et l’impact des altérations sur la vie de la victime. Cette évaluation influence le montant de l’indemnisation.
L’indemnisation vise à compenser la gêne esthétique et les désagréments subis pendant la période de récupération. Les professionnels de santé et les avocats utilisent la Nomenclature Dintilhac pour standardiser les indemnisations.
Expertise médiale et rapport d’expertise
Lors de l’expertise médicale, le médecin expert évalue l’ensemble des préjudices. Les préjudices temporaires et permanents. Préjudices patrimoniaux et extra-patrimoniaux.
Avant la consolidation, quelques soient les conclusions retenues dans le rapport d’expertise, il n’est pas pertinent de contester l’expertise. A moins que les conclusions provisoires défavorables n’affectent le montant des provisions. Dans cette perspective, il convient de prendre contact avec un avocat afin que celui-ci déchide de la marche à suivre adéquate.
A retenir concernant le préjudice esthétique temporaire.
Il n’est pas pertinent de contester de poste de préjudice. D’une part parce qu’il est côté de façon objective. Il n’y a donc pas matière à s’opposer à la cotation. D’autre part car il est provisoire.