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Ex : accident de la route, accident trajet travail, erreur médicale…

L’indemnisation d’un accident de la circulation entre dans le cadre de la loi Badinter. Le principe de cette loi est la réparation intégrale du préjudice des victimes. encore faut-il n’avoir commis aucune faute de nature à réduite ou exclure son droit à indemnisation.

Cela signifie que la victime doit est replacée dans l’état qui était le sien avant l’accident sur un plan financier principalement. Ainsi, selon la gravité du dommage corporel, toutes les adaptations nécessaires au handicap (ou grand handicap) doivent figurer lors de l’indemnisation définitive.

Afin de permettre l’évaluation des séquelles, une expertise médicale sera nécessaire.

L’indemnisation d’un accident de la circulation : ce qu’il faut savoir

Un accident de la route peut bouleverser une vie. L’indemnisation permet de réparer les préjudices subis. Elle dépend du contexte de l’accident, du statut de la victime et du cadre légal applicable. La loi Badinter de 1985 reste la référence principale. Mais dans certains cas, elle ne s’applique pas. Il faut alors se tourner vers d’autres mécanismes comme la Garantie corporelle du conducteur.

Le principe de la loi Badinter – Droit à indemnisation ou garantie corporelle du conducteur

La loi Badinter s’applique dès qu’un accident implique un véhicule terrestre à moteur (VTM) et qu’il y a un dommage corporel. Elle vise à indemniser rapidement et équitablement les victimes. Les passagers, piétons, passagers et cyclistes bénéficient d’un droit à indemnisation, sauf en cas de faute inexcusable. Le conducteur responsable peut, lui, être exclu du dispositif.

Le conducteur fautif ne bénéficiera donc pas de la loi Badinter. Il ne pourra obtenir réparation que s’il a souscrit une Garantie corporelle du conducteur. Cette garantie, optionnelle, permet de couvrir ses propres blessures. Elle varie d’un contrat d’assurance à l’autre. IL convient alors de lire attentivement les conditions générales et particulières afin de connaître les modalités d’indemnisation. Dans la plupart des contrats, il est obligatoire d’atteindre un taux d’AIPP minimum.

Protection renforcée des usagers vulnérables

Les piétons, cyclistes et passagers sont des usagers vulnérables. La loi les protège fortement. Même en cas de faute, leur droit à indemnisation est automatique, sauf exception grave. Les enfants de moins de 16 ans, les personnes âgées ou porteuses d’un handicap sont encore mieux protégées.

L’expertise médicale, une étape clé dans l’indemnisation d’un accident de la circulation

L’expertise médicale permet l’évaluation des séquelles. Elle peut être amiable ou judiciaire. L’assureur désigne un médecin expert d’assurances. La victime peut se faire assister par un médecin conseil indépendant. Ce médecin défend ses intérêts, corrige les oublis et conteste les erreurs.

Le rôle de l’avocat dans l’indemnisation

L’avocat joue un rôle stratégique. Il aide en effet au chiffrage des préjudices (souffrances, pertes de revenus PGPA, PGPF, tierce personne, etc.) et négocie avec l’assurance. Il vérifie ensuite que l’offre respecte les règles et couvre tous les postes de préjudice. En cas de désaccord, il saisit le juge.

Conclusion de l’indemnisation d’un accident de la circulation

L’indemnisation d’un accident de la route dépend du cadre légal, de la qualité de la victime et du sérieux des démarches. S’entourer d’un médecin conseil et d’un avocat en dommage corporel augmente les chances d’obtenir une réparation juste.

A retenir sur l’indemnisation d’un accident de la circulation

  • Application de la loi Badinter : La loi du 5 juillet 1985 facilite l’indemnisation des victimes d’un accident de la route impliquant un véhicule terrestre à moteur. Elle protège les victimes non conductrices (piétons, passagers, cyclistes), indemnisées sauf en cas de faute inexcusable.
  • Expertise médicale et évaluation du préjudice : Une expertise médicale, souvent organisée par l’assureur, permet d’évaluer les séquelles et les différents préjudices (physiques, économiques, moraux). La victime peut se faire assister d’un médecin-conseil indépendant.
  • Offre d’indemnisation : L’assureur du responsable doit faire une offre d’indemnisation complète dans un délai maximal de 8 mois après l’accident (ou 5 mois après consolidation). L’offre peut être acceptée, négociée ou contestée en justice.

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