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L’accident de la vie quotidienne ou de la vie courante est un accident hélas fréquent. Dans certaines conditions il peut ouvrir droit à indemnisation. Soit il s’agit d’un accident impliquant un tiers, soit un accident sans tiers.

Dans le premier cas, il sera possible d’obtenir réparation par l’assurance du tiers. Il s’agira d’une indemnisation en droit commun. Dans le second cas, seule la Garantie accident de la vie GAV permettra d’indemniser le préjudice de la victime.

L’accident de la vie quotidienne : statistiques

Les accidents de la vie quotidienne représentent un enjeu majeur de santé publique. Ils font chaque année entre 11 millions de blessés, 5 millions de passages aux urgences, et provoquent 20 000 à 24 000 décès. Les populations les plus vulnérables sont les enfants et les seniors. La majorité des sinistres se produit à domicile ou en extérieur lors d’activités de loisir. La sensibilisation et la prévention restent des leviers essentiels, notamment en matière de sécurité à la maison et de gestes qui sauvent.

Comprendre l’indemnisation

Un accident de la vie quotidienne (AVQ) survient sans prévenir. Il peut se produire à la maison, en vacances, dans un jardin ou lors d’une activité banale. Chute dans les escaliers, brûlure en cuisinant, blessure en bricolant… les exemples sont nombreux. Contrairement à un accident de la route ou du travail, l’accident de la vie quotidienne n’implique souvent aucun tiers identifiable. Pourtant, les conséquences peuvent être graves.

La Garantie Accident de la Vie (GAV)

Face à ces situations, la Garantie Accident de la Vie (GAV) offre une protection essentielle. Ce contrat d’assurance couvre les accidents non liés à une activité professionnelle ou à la circulation. Il s’active même en l’absence de tiers responsable. C’est un filet de sécurité pour les victimes.

La GAV intervient lorsque l’accident entraîne des séquelles durables. Elle indemnise alors les préjudices physiques, moraux et économiques. Cette indemnisation dépend notamment du taux d’AIPP.

Le taux d’AIPP : un critère central

L’AIPP signifie Atteinte à l’Intégrité Physique et Psychique. C’est un taux exprimé en pourcentage. Il mesure les séquelles permanentes laissées par l’accident. Un médecin expert l’évalue après la consolidation, c’est-à-dire lorsque l’état de santé est stable.

Plus le taux d’AIPP est élevé, plus l’indemnisation augmente. Par exemple, une personne ayant une AIPP de 15 % touchera plus qu’une autre à 5 %. Le seuil minimum pour déclencher la GAV est souvent fixé à 5 %. Mais tout dépend des contrats.

Tiers responsable lors d’un accident de la vie quotidienne

Dans certains cas, un tiers est responsable de l’accident. Cela change tout. Par exemple, un défaut d’entretien dans un lieu public ou une faute d’un voisin peut engager leur responsabilité. Dans ce cas, la victime peut réclamer une indemnisation auprès de l’assurance du tiers.

Cependant, la procédure peut parfois être plus longue et complexe. Il faut prouver la faute, le lien de causalité, et le préjudice. La GAV, elle, évite cette étape de preuve de la faute. Toutefois, le temps d’indemnisation dépendra de l’évaluation des séquelles et des conditions générales et particulières du contrat. Elle ne nécessite pas la recherche d’un coupable.

En résumé, l’accident de la vie quotidienne peut avoir de lourdes conséquences. La GAV permet une indemnisation simple et rapide, même sans responsable. Le taux d’AIPP et la consolidation jouent un rôle clé dans ce processus. En cas de tiers fautif, d’autres recours sont possibles, mais plus complexes. Il est donc crucial de bien connaître ses garanties pour faire face sereinement à l’imprévu.

1. Le rôle de la Garantie Accident de la Vie (GAV)

La GAV permet d’indemniser la victime même sans responsable identifié. Elle couvre les dommages corporels graves (invalidité, préjudices moraux, perte de gains, souffrances endurées…). Elle intervient rapidement, sans attendre de procès. La souscription à un contrat GAV est volontaire, mais fortement recommandée.

2. L’importance du taux d’AIPP et de la consolidation

L’indemnisation dépend du taux d’Atteinte à l’Intégrité Physique et Psychique (AIPP). Ce taux, établi par un médecin expert d’assurances après consolidation de l’état de santé (lorsqu’il est stable), mesure les séquelles permanentes. Plus ce taux est élevé, plus l’indemnisation augmente.

3. La responsabilité d’un tiers peut changer la procédure

Si un tiers est responsable de l’accident (ex. : voisin, employeur, collectivité), la victime peut engager sa responsabilité. L’indemnisation passe alors par l’assurance du tiers ou par une action en justice. Cette voie peut être plus longue, mais parfois plus avantageuse si la faute est reconnue. Et elle nécessitera impérativement l’intervention d’un avocat.

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