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La proposition d’indemnisation de l’assurance suite à un accident corporel intervient après la consolidation. A ce moment-là, il s’agit d’une offre d’indemnisation définitive. En l’absence de consolidation, l’assurance peut verser une indemnité provisionnelle dans l’attente de la stabilisation de l’état de santé.

La victime d’un accident de la route ou accident de la vie a le droit de contester une offre insuffisante. Le meilleur moyen pour obtenir une proposition d’indemnisation de l’assurance qui soit suffisante est de se faire assister par un avocat.

Proposition d’indemnisation par l’assurance après un accident : ce qu’il faut savoir

Après un accident de la route ou un accident de la vie, l’assurance doit faire une proposition d’indemnisation. Cette offre intervient généralement après une expertise médicale et la consolidation de l’état de santé de la victime. Concernant l’accident de la route, la loi badinter fixe des délais pour la proposition d’indemnisation de l’assurance.

Il est essentiel de bien comprendre les enjeux avant de l’accepter.

L’expertise médicale : une étape déterminante

L’assureur met en place une expertise médicale suite à un accident corporel. Elle permet l’évaluation des séquelles laissées par l’accident. Une fois la consolidation constatée, c’est-à-dire lorsque l’état de la victime n’évolue plus, l’expert procède à la cotation des différents préjudices.

À cette étape,les victimes ignorent fréquemment leurs droits à indemnisation. Pourtant, chaque poste de préjudice doit faire l’objet d’une évaluation selon la Nomenclature Dintilhac, une classification qui sert de base en droit du dommage corporel.

Les postes de préjudice indemnisables

La Nomenclature Dintilhac distingue plusieurs catégories :

Chaque poste doit faire l’objet d’une évalution singulière.

La proposition d’indemnisation de l’assurance et le rapport d’expertise médicale

Avant de vouloir contester une offre insuffisante, il convient d’être d’accord avec les conclusions d’expertise. En effet, à l’issue de l’expertise de consolidation, le médecin expert d’assurance dépose un rapport d’expertise. la lecture attentive des postes de préjudice est essentielle. En cas de désaccord, il peut être nécessaire de demander une contre-expertise par exemple. Notamment si la première expertise s’est déroulée sans l’aide d’un médecin conseil de victimes.

Ensuite, concernant la proposition d’indemnisation de l’assurance, il est fréquent que certains montants soient volontairement sous-évalués. Cela est le cas du calcul du point d’AIPP par exemple ou encore de celle des souffrances endurées. Ainsi, de nombreuses victimes acceptent des sommes largement inférieures à ce qu’elles pourraient obtenir.

Contester l’offre : un droit légitime

L’offre de l’assurance sera définitive qu’après régularisation du procès-verbal de transaction. Avant cela, il y a toujours possibilité de contestation. raison pour laquelle, l’aide d’un avocat en dommage corporel est tout à fait capitale. Il pourra efficaccement accompagner la victime dans cette démarche.

Normalement, un tel avocat connaît les usages des compagnies d’assurance, les barèmes applicables et les stratégies de négociation.

Par ailleurs, en cas de désaccord persistant, un recours judiciaire peut être envisagé. Le juge pourra alors fixer l’indemnisation poste par poste, selon les éléments médicaux et économiques du dossier.

Conclusion

L’acceptation d’une de la proposition d’indemnisation de l’assurance doit être précédée d’une analyse rigoureuse. Chaque poste de préjudice doit être examiné à la lumière de la Nomenclature Dintilhac. L’intervention d’un avocat est souvent déterminante pour garantir une indemnisation complète et équitable.

En résumé, la vigilance s’impose. Une offre rapide n’est pas toujours juste. Des conseils juridiques adaptés permettent d’éviter les pièges et d’obtenir réparation à la hauteur du préjudice subi.

Questions-réponses concernant la proposition d’indemnisation de l’assurance

1. Dois-je accepter immédiatement la proposition d’indemnisation de l’assurance ?

Non. Cette offre doit être examinée avec attention. Elle est souvent sous-évaluée. L’assurance propose fréquemment des montants d’indemnisation qui se situent dans la fourchette basse des indemnisations moyennes. Avant toute décision, nous conseillons de demander l’avis d’un avocat.

2. Puis-je contester une offre d’indemnisation déjà reçue ?

Oui. Tant que vous n’avez pas signé de protocole transactionnel, vous pouvez contester l’offre. Même après signature, un recours peut s’engager dans les 15 jours suivant la régularisation. Un avocat peut évaluer la validité de l’accord et vous guider.

3. Quels sont les préjudices que l’assurance doit indemniser ?

En droit commun, l’assureur doit indemniser tous les préjudices, selon la Nomenclature Dintilhac : frais médicaux, perte de revenus, souffrances, séquelles physiques, aide humaine, préjudice esthétique, etc. Chaque poste doit faire l’objet d’une évaluation précise. Un oubli ou une minoration peut fortement diminuer l’indemnisation.

4. Pourquoi faire appel à un avocat après un accident corporel ?

L’avocat en dommage corporel défend exclusivement les intérêts de la victime. Il vérifie l’évaluation des préjudices, négocie avec l’assureur ou saisit le tribunal en cas de désaccord. Avec lui, vous évitez les pièges et vous maximisez votre indemnisation, poste par poste.

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