Le handicap moteur suite à un accident de la route englobe une série de troubles aux conséquences graves. Tétraplégie, paraplégie, tétraparésie, amputation, paralysie du plexus brachial, traumatisme grânien. Autant de handicaps physiques relevant de situations de grand handicap.
Handicap moteur, causes et conséquences
Un accident de la route peut entraîner un handicap moteur lorsqu’il y a des lésions graves sur la moelle épinière, le cerveau ou les membres. Ces accidents surviennent souvent lors de collisions violentes, de chocs frontaux ou de renversements de véhicules. Les conséquences peuvent inclure la paralysie partielle ou totale, des troubles de la coordination motrice, et des douleurs chroniques. Les séquelles sont souvent irréversibles, nécessitant une rééducation longue et intensive.
Pour prendre en charge une personne victime de handicap moteur, plusieurs dispositifs existent. Le parcours de soins inclut l’hospitalisation en centre spécialisé, la rééducation fonctionnelle, et l’accompagnement psychologique. Des aides techniques, comme les fauteuils roulants, les orthèses, prothèses ou les véhicules adaptés, facilitent la vie quotidienne. De plus, des aménagements du domicile sont souvent nécessaires pour permettre une autonomie maximale.
Indemnisation du handicap moteur suite à un accident de la route
L’indemnisation du handicap moteur après un accident de la route repose sur la loi Badinter et la Garantie Corporelle du Conducteur.
La loi Badinter, en vigueur depuis 1985, protège les victimes d’accidents de la route. Elle assure une indemnisation rapide et complète pour les dommages corporels subis, à condition de ne pas avoir commis de faute de nature à exclure son droit à indemnisation. Les victimes peuvent obtenir une compensation pour les préjudices patrimoniaux et extra-patrimoniaux par mi les quesl, frais médicaux, la perte de revenus, et les souffrances endurées.
La Garantie Corporelle du Conducteur, quant à elle, est une assurance spécifique. Elle couvre les dommages corporels du conducteur en cas d’accident responsable. Cette garantie offre une protection lorsque la loi Badinter n’a pas vocation à s’appliquer. Elle permet au conducteur blessé d’être indemnisé pour son préjudice en fonction des termes du contrat. Généralement, il faut dépasser un taux d’AIPP sans lequel aucune indemnisation ne sera accordée.
Dans le cas d’un accident fautif et une indemnisation contractuelle, il sera dfficile de récupérer une indemnité provisionnelle. Il conviendra d’attendre la consolidation et l’évaluation du déficit fonctionnel permanent.
La loi Badinter quant à elle protège les victimes. Ainsi, dans les 8 mois suivant l’accident de la route, il y aura le versement d’une provision suffisante à la victime. Celle-ci permettra de faire face dans l’attente de l’indemnisation définitive.