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Ex : accident de la route, accident trajet travail, erreur médicale…

La paralysie des membres inférieurs est souvent consécutive à un accident de la route ou accident de la vie. Et notamment, l’accident sportif (escalade, surf, alpinisme, parapente…), l’accident de voiture, accident de moto.

Selon les circontances de l’accident, les séquelles peuvent faire l’objet d’une indemnisation. C’est le cas si un tiers responsable est impliqué comme en loi Badinter. Ou à défaut en cas d’assurance telle la Garantie accident de la vie GAV ou Garantie corporelle du conducteur.

La paralysie des membres inférieurs est un handicap moteur qui génère un retentissement sur la vie personnelle et professionnelle. C’est un grand handicap qui nécessite une approche spécifique et des dispositifs particuliers adaptés au handicap.

Paralysie des membres inférieurs suite à un accident corporel

La paralysie des membres inférieurs survient souvent après des traumatismes graves. Les accidents de la route, les chutes et les blessures sportives figurent parmi les causes les plus fréquentes. Un choc violent peut endommager la moelle épinière, entraînant une perte de motricité. Dans certains cas, la paralysie est temporaire, mais elle peut aussi être définitive, selon la gravité de l’atteinte.

Les lésions de la moelle épinière, notamment au niveau des vertèbres lombaires ou thoraciques, interrompent les signaux nerveux entre le cerveau et les membres inférieurs. Ce phénomène entraîne une perte totale ou partielle du mouvement et de la sensibilité comem dans la paraplégie.

La fréquence des paralysies liées aux accidents varie selon les types de traumatismes. Les accidents de la route restent la première cause des lésions médullaires. Chaque année, des milliers de personnes subissent une paralysie des membres inférieurs après un accident corporel.

Les séquelles sont lourdes. Elles incluent la perte de mobilité, la difficulté à maintenir une autonomie, et des complications secondaires comme les escarres ou les infections urinaires. Ces conséquences affectent profondément la qualité de vie des victimes, entraînant parfois des répercussions psychologiques, comme la dépression ou l’anxiété.

Indemnisation du préjudice après une paralysie des membres inférieurs

L’indemnisation de la victime d’une paralysie des membres inférieurs est cruciale. Elle doit couvrir l’ensemble des préjudices physiques, moraux et financiers. La victime a droit à une réparation financière pour compenser les frais médicaux, les pertes de revenus PGPA et PGPF, et l’assistance d’une tierce personne nécessaire pour les actes quotidiens.

L’indemnisation tient compte du niveau de handicap et de ses conséquences sur la vie de la victime. L’accompagnement d’un avocat spécialisé dans le droit du dommage corporel est souvent nécessaire pour obtenir une juste compensation. Cette procédure implique la constitution d’un dossier détaillant les préjudices subis et les besoins futurs.

L’importance de l’expertise médicale lors de la consolidation

L’expertise médicale joue un rôle fondamental dans l’évaluation des séquelles et des besoins liés au handicap moteur. Au moment de la consolidation, l’expert doit évaluer précisément l’incapacité permanente (AIPP) liée à la paralysie des membres inférieurs. Il analyse les séquelles fonctionnelles et les besoins en termes de rééducation, d’appareillage et d’adaptation du domicile.

Une expertise médicale rigoureuse garantit une indemnisation juste. C’est pourquoi, il est important de se faire assister d’un médecin conseil lors de cet examen médical, tout particulièrement si il y a consolidation. Cela dit, compte tenu de la sévérité du handicap, toute expertise médicale devrait avoir lieu en présence d’un médecin expert indépendant. Car bien avant la consolidation, il s’avère indispensable de prévoir des aménagements particuliers dont il faudra négocier le coût à travers le versement d’une provision.

Ainsi, l’expertie médicale permet ensuite le calcul avec précision des coûts des soins à long terme et de l’assistance dont la victime aura besoin. Frais de logement adapté, véhicule adapté, tierce personne viagère, dépenses de santé futures etc.

En cas de désaccord sur l’évaluation, il est possible de demander une contre-expertise pour ajuster l’indemnisation

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