Besoin d’aide ? Contactez-nous par email ou appelez-nous gratuitement au 06 24 10 58 27.

Rechercher sur le site

Renseignez un ou plusieurs mots-clés

Ex : accident de la route, accident trajet travail, erreur médicale…

Le préjudice d’accompagnement fait partie des préjudices extrapatrimoniaux. Ceux-ci sont définis par la Nomenclature Dintilhac. Il se réfère au préjudice moral ou préjudice d’affection. Vous pouvez consulter à ce sujet les informations concernant la Nomenclature Dintilhac.

On évoque le préjudice d’accompagnement pour les accidents et pas seulement les accidents de la route. Accident de la vie, accidents médicaux, erreur médicale, aléa thérapeutique, infection nosocomiale.

Le préjudice d’accompagnement a pour objet l’indemnisation des proches d’une victime d’un accident de la route par exemple. C’est le cas, lorsque la victime a été grièvement blessée. Cette situation entraine des troubles importants dans les conditions d’existence du proche. Dans la plupart des cas, il y a une communauté de vie. C’est bien la réalité d’un préjudice moral, la douleur engendrée par le fait d’un proche souffrant. C’est aussi le fait de l’assister régulièrement, de partager sa vie avec une victime de tétraplégie, paraplégie, traumatisme crânien.

Indemnisation du préjudice d’accompagnement

La réparation du préjudice d’accompagnement est prévue dans la Nomenclature Dintilhac. L’indemnisation entend donc réparer les modifications de vie, les nombreux bouleversements inhérents au grave accident subi par le proche parent. Les proches de la victime obtiendront une indemnisation pour la période de maladie traumatique du proche jusqu’à son décès.

Il est absolument essentiel de démontrer l’existence d’une communauté de vie pour bénéficier de l’indemnisation au titre du préjudice d’accompagnement. Ainsi, il ne saurait être question d’indemniser des membres de la famille qui ne vivraient pas auprès de la victime. Il ne s’agit pas ici du préjudice moral ou préjudice d’affection dont l’indemnisation intéresse l’ensemble des ayants-droit. Que ceux-ci vivaient au domicile de la victime décédée ou non.

Ainsi le degré de parenté est ici moins important que le fait de partager une communauté de vie.

Il s’agit donc d’une indemnisation très personnalisée. Elle s’apprécie au cas par cas, en fonction des situations. Sa juste évaluation nécessite d’être assisté idéalement par un avocat compétent qui saura intervenir au soutien des intérêts de l’entourage de la victime directe.

Préjudice économique

Le préjudice d’accompagnement d’un proche en fin de vie s’articule souvent au préjudice économique. En effet, en tant que proche d’une victime directe blessée, il est fréquent de devoir arrêter de travailler au moins de façon temporaire. Néanmoins le cumul de ce préjudice avec celui de tierce personne n’est pas possible. Le préjudice économique ici a généralement à voir avec des frais de déplacement, d’hébergement qui ne peuvent s’ajouter avec les autres préjudices de la victime directe.

Indemnisation d’un accident de la route, loi Badinter, Garantie corporelle du conducteur

L’indemnisation d’un accident de la route est prévu dans le cadre de la loi Badinter. Une victime d’un accident de la route ne connait pas nécessairement ses droits en termes d’indemnisation. Elle méconnait souvent les démarches à entreprendre pour percevoir une indemnisation de son préjudice. Cette page résume les grands traits de vos droits en […]

Exemple d’indemnisation suite à un accident de la vie

Dans cet article, nous vous proposons un exemple d’indemnisation d’accident de la vie. L’indemnisation d’un tel accident dépend en effet de la présence ou non d’un tiers responsable. Si un tiers est impliqué, c’est à l’assurance de celui-ci d’indemniser la victime de l’accident de la vie. Il s’agira d’une indemnisation en droit commun et donc […]