L’accident de randonnée en montagne est fréquent. Il s’agit d’un accident de la vie qui se produit toute l’année, particulièrment l’été quand les touristes affluent en montagne, les Alpes, les Pyrénées. C’est un accident sportif qui au même titre que l’escalade, le parapente, l’alpinisme est à l’origine de séquelles sévères voire de décès.
Dans certaines conditions, il est possible de se faire indemniser de son préjudice.
Accident de randonnée en montagne, statistiques
La randonnée en montagne est une activité populaire en France, mais elle comporte des risques importants. Chaque année, on dénombre entre 5 000 et 7 000 accidents liés à la randonnée. Ces accidents concernent principalement les randonneurs inexpérimentés ou mal préparés.
Les causes les plus fréquentes incluent les chutes, les glissades sur des terrains accidentés, ainsi que la fatigue due à l’altitude ou à une mauvaise condition physique.
Les types d’accidents varient, mais les chutes sont les plus courantes. Elles entraînent souvent des blessures graves, telles que des fractures, des entorses, ou encore des traumatismes crâniens. Ou parfois, une paraplégie ou tétraplégie. Les blessures les plus légères, comme les égratignures ou les contusions, sont également fréquentes mais rarement graves.
Toutefois, certaines situations peuvent entraîner des séquelles importantes, comme une perte de mobilité ou des douleurs chroniques, qui affectent la qualité de vie à long terme.
Indemnisation d’un accident de randonnée
L’indemnisation d’un accident de randonnée dépend de plusieurs facteurs, notamment la responsabilité des parties en cause.
Si l’accident de randonnée est dû à une imprudence ou une négligence d’un tiers, la victime peut engager la responsabilité civile de cette personne. Par exemple, si un randonneur provoque une chute en bousculant involontairement un autre, sa responsabilité civile pourrait être engagée. Dans ce cas, l’assurance responsabilité civile du responsable devra couvrir l’intégralité du préjudice. Par exemple, les dépenses de santé, la perte de gains, les souffrances endurées, la tierce personne, le préjudice d’grément etc. C’est le principe en vigueur en droit commun, la réparation intégrale du préjudice.
Garantie accident de la vie GAV
En revanche, si l’accident de randonnée est dû à une cause accidentelle, sans qu’un tiers ne soit responsable, c’est souvent la Garantie Accident de la vie (GAV) qui entre en jeu. Cette assurance protège contre les accidents de la vie courante, y compris les accidents de randonnée. Elle permet de compenser les préjudices financiers liés à l’accident, comme les frais médicaux, les pertes de salaire, et même les séquelles permanentes.
La GAV prend également en compte les dommages non économiques, comme les souffrances physiques et psychologiques. Tout dépend des conditions prévues dans le contrat GAV. Un seuil d’AIPP est requis pour déclencher l’indemnisation. Il est fréquent que celle-ci ne couvre pas l’ensemble du préjudice comme en droit commun.
En somme, pour se prémunir contre les conséquences financières d’un accident de randonnée, il est essentiel d’être bien assuré. Que ce soit par l’assurance responsabilité civile d’un tiers ou la GAV, il existe des mécanismes de protection efficaces.