L’indemnisation du préjudice économique suite au décès d’un proche dépend des circonstances de survenue du décès. Accident de la route et loi Badinter ou accident de la vie et Garantie accident de la vie GAV.
En plus du préjudice écononmique, les ayants droit d’un proche décédé peuvent prétendre à un préjudice moral ou préjudice d’affection. Le montant de ce préjudice est fonction du degré de parenté.
Indemnisation du préjudice économique du conjoint ou des enfants en cas de décès dans un accident de la route : la Loi Badinter
La loi Badinter protège les victimes d’accidents de la route. En cas de décès du conjoint ou du parent, les proches peuvent obtenir une indemnisation pour le préjudice économique subi. Cette indemnisation couvre la perte de revenus du défunt, dont dépendait la famille. Les juges évaluent les besoins économiques des proches et ajustent la compensation en fonction. La demande d’indemnisation doit se faire rapidement auprès de l’assureur responsable. Les enfants, comme le conjoint, ont droit à cette compensation pour maintenir leur niveau de vie.
Indemnisation du préjudice économique des proches suite à un accident de la vie dans le cadre d’un contrat Garantie accident de la vie
La Garantie Accident de la Vie (GAV) offre une protection financière en cas de décès accidentel dans un cadre contractuel. Si un proche décède dans un accident couvert, les bénéficiaires reçoivent une indemnisation pour compenser la perte de revenus. Cette indemnisation permet de subvenir aux besoins des proches.
La GAV s’applique généralement aux accidents domestiques, sportifs ou de loisirs. Pour activer cette garantie, il faut suivre les procédures prévues dans le contrat et fournir les justificatifs nécessaires.
Calcul du préjudice économique et part d’autoconsommation
Le calcul se base sur l’estimation des revenus du défunt, les charges qu’il couvrait, et la période durant laquelle ses proches auraient encore bénéficié de son soutien. Le préjudice économique intègre également les frais d’obsèques et de sépulture.
On soustrait ensuite la part d’autoconsommation, qui correspond à la part des revenus que le défunt utilisait pour lui-même.
Le pourcentage d’autoconsommation dépend de la composition familiale et du niveau de vie. Par exemple, pour un couple sans enfant, l’autoconsommation est souvent de 30 à 40 %.
Les barèmes d’indemnisation, établis par des jurisprudences ou des tables de mortalité, standardisent l’indemnisation. Mais rien n’oblige leur application. Ils peuvent être ajustés à la configuration familiale et selon la réalité des situations.
Un avocat peut aider à maximiser la compensation en démontrant les conséquences financières précises du décès et en contestant les barèmes proposés.