Besoin d’aide ? Contactez-nous par email ou appelez-nous gratuitement au 06 24 10 58 27.

Rechercher sur le site

Renseignez un ou plusieurs mots-clés

Ex : accident de la route, accident trajet travail, erreur médicale…

A l’origine de la Nomenclature Dintilhac, la nécessité d’avoir une définition précise des différents postes de préjudices. Sous l’impulsion de Madame Nicole GUEDJ, secrétaire d’Etat aux Droits des victimes, un groupe de travail est réuni. Il est dirigé par Monsieur Jean-Pierre Dintilhac, président de la 2ème chambre civile de la Cour de cassation.

Dintilhac est le nom du président de la commission à l’origine du rapport de 2005, Monsieur Jean-Pierre DINTILHAC. C’est une nomenclature qui classe de manière très précise l’ensemble des préjudices physiques et psychologiques faisant suite à un accident corporel. Il s’agit d’un référentiel listant les préjudices que subit une victime d’accident de la route. Et si cela ressemble à un barème d’indemnisation, la nomenclature a surtout une valeur indicative. Elle est un outil de plus en plus utilisé par les tribunaux, ainsi que par les médecins experts et les assureurs.

Rapport DINTILHAC

En 2005, le groupe de travail propose une nomenclature listant les différents postes de préjudices. Le but est de guider les professionnels du dommage corporel autour d’évaluations communes.

La liste établie n’a rien de limitatif et elle ne s’impose pas. Il ne s’agit pas d’une loi. L’objectif visé est le droit des victimes à être justement indemnisées.

La nomenclature Dintilhac entend répondre aux attentes des victimes. Et celles-ci souhaitent avoir une lecture claire au sujet de l’indemnisation de leurs préjudices corporels. Si La Loi Badinter a prévu la réparation intégrale du préjudice corporel, elle n’a pas élaboré de liste de préjudices.

Ainsi, la Nomenclature Dintilhac n’est pas rigide ni intangible. Elle répertorie l’ensemble des préjudices physiques et psychiques, patrimoniaux et extrapatrimoniaux. A partir d’elle, pourra correspondre l’indemnisation en lien avec chaque poste de préjudice.

Nomenclature Dintilhac : comment ça marche ?

A la suite d’un accident de la circulation, un examen médical est proposé dans le cadre d’une expertise médicale. Et en fonction de la sévérité des séquelles, un médecin conseil de victimes pourra vous assister. Il vous est possible de vous adjoindre les services d’un avocat spécialisé.

La mission confiée au médecin expert reprend l’ensemble des postes définis dans la nomenclature Dintilhac. Chaque situation est unique. Et le préalable est le rapport d’expertise au moment de la consolidation de votre état. Lequel évalue l’ensemble de votre préjudice.

Le rapport Dintilhac procède en définissant deux temps : avant la consolidation et après.

Nomenclature, préjudices victime directe

La victime directe est la victime qui a subi l’accident de la route.

Liste des Préjudices patrimoniaux

Préjudices patrimoniaux temporaires (avant consolidation) :
Préjudices patrimoniaux permanents (après consolidation) :

Les Préjudices extrapatrimoniaux

Préjudices extrapatrimoniaux temporaires (avant consolidation)
Les Préjudices extrapatrimoniaux permanents (après consolidation)
Préjudices extrapatrimoniaux évolutifs (hors consolidation)

Nomenclature Dintilhac, préjudices victime indirecte

La victime indirecte est une personne proche de la victime décédée ou blessée grièvement

Préjudices des victimes indirectes en cas de décès de la victime directe

Préjudices patrimoniaux

Les Préjudices des victimes indirectes en cas de survie de la victime directe

Préjudices patrimoniaux
Préjudices extra- patrimoniaux exceptionnels (P.EX.)

Indemnisation de l’entorse cervicale suite à un accident de la route, loi Badinter

L’indemnisation de l’entorse cervicale se pose la plupart du temps en cas d’accident de la route. L’entorse cervicale ou coup du lapin est une séquelle répandue après un accident de la circulation. C’est un traumatisme cervical généré par un choc arrière. Ainsi, dans la plupart des cas, un tiers responsable est impliqué. Selon la loi […]

Indemnisation d’un accident d’un scooter contre un piéton

L’indemnisation d’un accident d’un scooter contre un piéton est encadré par la loi Badinter. Elle permet une indemnisaiton automatique pour le piéton, quelle que soit sa faute. A moins d’une faute inexcusable (tentative de suicide). En sa qualité de piéton, il est un usager vulnérable de la route et bénéficie de la protection de la […]