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Il est possible pour toute victime de contester une indemnisation provisionnelle si celle-ci est insuffisante. Notamment après un accident de la route, en s’appuyant sur la loi Badinter.

En effet, en cas d’accident de la route impliquant au moins un véhicule terrestre à moteur, la loi Badinter a vocation à s’appliquer. Elle protège et facilite l’indemnisation des victimes d’un accident de la circulation. Elle prévoit par exemple le versement d’une indemnité provisionnelle dans un délai de 8 mois à compter de l’accident et en l’absence de consolidation. Et cette provision doit être suffisante.

Comment contester une indemnité provisionnelle insuffisante suite à un accident corporel ?

Lorsqu’une victime reçoit une indemnité provisionnelle après un accident de la route ou un accident de la vie, ce montant n’est pas définitif. Il s’agit seulement d’une avance sur l’indemnisation finale. Très souvent, cette provision peut s’avérer insuffisante face aux besoins réels de la victime. Les frais médicaux, la perte de revenus et les dépenses liées à l’assistance d’une tierce personne quotidienne augmentent rapidement.

Dans ce contexte, il est possible de contester l’indemnité provisionnelle. La victime peut demander une réévaluation devant l’assureur ou, si nécessaire, devant le juge. L’objectif est simple : obtenir une provision plus juste et mieux adaptée à la situation.

En effet, une provision trop faible peut mettre la victime en difficulté. Elle risque de ne pas pouvoir financer ses soins, ses aménagements ou ses besoins urgents. Contester l’indemnité provisionnelle et la renégocier devient alors une étape essentielle pour garantir ses droits et maintenir son équilibre de vie.

Ainsi, la contestation de la provision n’est pas un conflit inutile. C’est une démarche légitime et stratégique pour préparer une indemnisation complète et équitable.

Procédure d’indemnisation après un accident de la route non fautif

Lorsqu’une personne est victime d’un accident de la route sans être responsable, elle bénéficie de la protection de la loi Badinter du 5 juillet 1985. Cette loi garantit une indemnisation rapide et complète.

Prenons un exemple : un piéton est renversé par une voiture alors qu’il traverse sur un passage piéton. Le conducteur est en tort. La victime n’a donc aucune faute. Dans ce cas, c’est l’assureur du véhicule responsable qui doit indemniser.

La procédure se déroule en plusieurs étapes. D’abord, la victime déclare l’accident et transmet son certificat médical initial. Ensuite, l’assureur mandate un médecin expert pour évaluer les blessures et leur évolution lors d’une expertise médicale. En l’absence de consolidation, l’indemnisation définitive est donc impossible.

La victime eput alors prétendre au versement d’une indemnité provisionnelle. Et sur ce point, la loi Badinter est très claire, il doit être question d’une provision suffisante. Cela signifie qu’elle doit couvrir l’ensemble des dépenses à compter du jour de l’accident.

En cas de désaccord sur le montant de la provision ou en l’absence de celle-ci, la victime peut sollicite lr’assistance d’un avocat en dommage corporel.

Contester une indemnité provisionnelle après un accident corporel

Le versement de l’indemnité provisionnelle a pour but d’aider la victime à faire face aux premières dépenses. Mais souvent, ce montant reste insuffisant. Concrètement, la provision a pour ambition de couvrir les premères dépenses liés à la maladie traumatique. Frais de santé non pris en cahrge par les organismes sociaux, pertes de gains professionnels, frais temporaires de logement adapté, tierce personne etc.

Ainsi, la victime a le droit de contester une indemnité provisionnelle insuffisante. Elle peut d’abord solliciter une réévaluation auprès de l’assureur. Elle doit justifier ses besoins réels : factures médicales, perte de revenus, dépenses liées au handicap temporaire. Avec l’appui d’un avocat, cette demande gagne en force.

Si l’assureur refuse ou propose une somme trop basse, il est possible de saisir le juge des référés. Le juge examine alors la situation médicale et financière de la victime. Il peut ordonner le versement d’une provision complémentaire.

Contester n’est donc pas un caprice. C’est une nécessité quand la provision ne couvre pas les besoins immédiats. Cette démarche permet d’éviter des difficultés financières et de préparer sereinement la suite de la procédure d’indemnisation.

Procédure d’indemnisation après un accident de la route

  1. Déclaration de l’accident → la victime informe son assureur et transmet les premiers certificats médicaux.
  2. Instruction du dossier → l’assureur désigne un médecin expert pour évaluer les blessures.
  3. Indemnité provisionnelle → versement d’une indemnité provisionelle pour couvrir les frais immédiats (soins, perte de revenus).
  4. Évaluation médicale → expertise médicale pour mesurer les séquelles et fixer la date de consolidation. Intérêt pour la victime de l’assistance d’un médecin conseil.
  5. Offre d’indemnisation → l’assureur propose un montant couvrant tous les préjudices (économiques, physiques, moraux).
  6. Négociation ou contestation → la victime avec l’aide d’un avocat peut contester une offre insuffisante.
  7. Indemnisation définitive → accord amiable ou décision judiciaire si le litige persiste.

💡 L’indemnité provisionnelle n’est qu’une avance sur le montant final. Elle peut être contestée si elle ne couvre pas les besoins réels de la victime.

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