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Ex : accident de la route, accident trajet travail, erreur médicale…

Le choc post-traumatique suite à un accident est relativement fréquent. En effet, certaines victimes témoignent de l’existence d’un état de stress post-traumatique. Le choc post-traumatique est un mal invisible. Il fait souvent l’objet d’un oubli ou d’un déni lors de l’indemnisation. Le certificat médical initial doit donc préciser que vous êtes victime d’un choc post-traumatique lié à l’accident de voiture.

N’oubliez pas que pour faire l’objet d’un d’une indemnisation, les pathologies doivent avoir un lien direct et certain avec l’accident. D’où la nécessité de ne pas tarder pour faire établir le certificat médical initial portant mention du choc post traumatique.

Le choc post-traumatique : un poste de préjudice autonome

Les assureurs rechignent à indemniser le poste de préjudice choc post traumatique ou stress post-traumatique. C’est un poste souvent oublié.

Si la victime de l’accident de voiture ne pense pas à en faire état, le choc post-traumatique peut être passé sous silence.

La victime elle-même a un rôle à jouer. Dans les suites d’un accident de voiture avec des blessures corporelles sévères, la victime a tendance à focaliser son attention sur la partie « physique ». Le retentissement psychologique est alors mis en sourdine. La victime minimise son état psychologique, minore les troubles anxieux ressentis. Parfois, la personne victime d’un accident de voiture tente de « remonter la pente » avec courage. Ce qui l’amène à nier le choc post-traumatique.

L’entourage a aussi un rôle à jouer en autorisant la personne victime à faire part de ses angoisses, inquiétudes, peurs. En effet, les troubles anxieux consécutifs à un accident de la route sont fréquents. Ils se manifestent par des cauchemars, réminiscences, conduites d’évitements, ruminations etc… La victime n’ose pas toujours en parler à ses proches. Elle se sent incomprise ou parce qu’elle souhaite épargner son entourage.

Enfin, au moment où intervient l’accident de voiture, la personne vivait des moments douloureux de son existence. Dans ce cas, il est difficile d’opérer une distinction entre l’état antérieur et l’état d’anxiété lié à l’accident.

C’est dans cette brèche que s’engouffre fréquemment l’assureur.

Indemnisation.

Le poste de préjudice du choc post-traumatique est souvent un poste « oublié » à la fois par le médecin expert et par l’assureur. Or, il doit faire l’objet d’une indemnisation à part entière.

Le taux d’AIPP peut aller jusqu’à 25%. Ce n’est pas rien. Dans certaines situations, il pourra en résulter une incidence professionnelle. Par exemple, une personne victime d’un accident de la route peut redouter de prendre le volant à cause du choc post-traumatique. Cette personne sera peut-être amenée à changer de travail. Ou en choisir un qui soit plus proche de son domicile, sans nécessité de prendre la voiture pour s’y rendre. D’autres personnes tout simplement perdront leur travail, sans possibilité d’en retrouver un nouveau.

Il convient donc d’être vigilant lors de l’expertise médicale. Le choc post-traumatique ou stress post-traumatique est une pathologie invisible qui peut être niée par l’assureur.

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